collaboration Philippe Neau / Pierre Gaignard

20-10-2011 à 16:42:37
De la relation Prof/Elève, Elève/Prof.




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De : pierre_gaignard <1025.5hpa@gmail.com>
Date : 20 octobre 2011 16:36
Objet : Re: !
À : philippe neau <@gmail.com>

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20-10-2011 à 16:51:39
Leonardo Da Vinci dans l'atelier d'Andrea del Verrocchio

Après un an passé au nettoyage des pinceaux et autres petits travaux d’apprenti, Léonard est initié par Verrocchio aux nombreuses techniques pratiquées dans un atelier traditionnel, bien que certains artisans soient spécialisés dans des tâches telles que l’encadrement, les dorures et le travail du bronze. Il a donc eu l’occasion d’apprendre notamment des bases de la chimie, de la métallurgie, du travail du cuir et du plâtre, de la mécanique et de la menuiserie, ainsi que des techniques artistiques de dessin, de peinture et de sculpture sur marbre et sur bronze15,16. Il est également initié à la préparation des couleurs, à la gravure et à la peinture des fresques.
Par la suite, Verrocchio confie à son élève, qu’il trouve exceptionnel, le soin privilégié de terminer ses tableaux.
Mais la formation reçue lors de son apprentissage à l'atelier Verrochio semble plus large encore. Léonard acquiert la connaissance du calcul algorithmique.

Il n’y a pas d’œuvre de Léonard connue pendant cette période mais,
selon Vasari, il aurait collaboré à une peinture nommée Le Baptême du Christ (1472–1475). C’est d’ailleurs, selon la légende, à cause de la qualité du petit ange peint par Vinci pour ce tableau que Verrocchio, se sentant surpassé par son jeune assistant, décide de ne plus peindre. Il décide de se consacrer seulement à la sculpture. Par respect pour son maître, Léonard ne finira aucune de ses sculptures.. Selon la tradition qui veut que ce soit l’apprenti qui prenne la pose, Léonard aurait servi de modèle à la statue en bronze de David de Verrocchio. Il est également supposé que l’Archange Raphaël dans l’œuvre Tobie et l’Ange de Verrocchio est le portrait de Léonard.


" Jamais, je ne tiendrai un pinceau, désormais. La leçon a été trop dure. Il y a ceux qui savent, je ne sais rien, je me tairai. C'est à toi de parler Léonard, désormais. " Andrea del Verrochio




Il est toujours mentionné en 1476 comme assistant de Verrocchio, car, même après que son père lui eut mis en place son propre atelier, son attachement à Verrocchio est tel qu’il a continué à collaborer avec lui.

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Andrea del Verrocchio

On sait peu de choses sur ses années de formation.
Il doit son surnom, Il Verocchio, à son premier maître, l’orfèvre Giuliano Verrochi. L‘Anonyme Gaddiano, dans un manuscrit rédigé vers 1540, le présente comme un élève de Donatello, une information que ne reprend pas Vasari .


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L'atelier de Rodin


Rodin travaillait avec de nombreux assistants, praticiens et mouleurs, tailleurs de marbre, photographes etc., qui l'accompagnaient dans son atelier de Meudon, la Villa des Brillants, aujourd'hui musée où il est enterré.
Ainsi les Ombres, Ugolin, Iris, le Penseur ou encore la Porte de l'enfer ont été agrandis (ou réduits) par Henri Lebossé, son principal assistant depuis 1894
.
En 1904, il demanda au jeune sculpteur tchèque Josef Maratka de sculpter La main, Ève au rocher fut taillée dans le marbre par Antoine Bourdelle, le Baiser fut taillé en marbre par Jean Turcan. Les fondeurs soit au sable soit a la cire perdue sont la Fonderie Barbediene,la Hébrard et la Fonderie Rudier (de 1902 à 1952)7 entre autres. Les patines des bronzes étaient travaillées selon un procédé spécial par Jean Limet.
La méthode de travail suivait trois étapes : la fragmentation, l’assemblage et la démultiplication.
Rodin dessinait puis modelait de sa main une sculpture en terre crue à une échelle donnée. La sculpture était ensuite moulée par ses assistants ouvriers mouleurs et plâtriers, puis tirée en plâtre, avant d'être reproduite par les techniques de Henri Lebossé à une échelle différente (démultiplication). Rodin procédait alors à des assemblages inattendus de morceaux par fragmentation des plâtres précédents, qui s'ils lui convenaient, donnaient jour à un original en plâtre,
lui-même ensuite moulé et tiré en bronze en nombre limité, mais à différentes échelles. Enfin elle, pouvait être sculptée en marbre par un praticien marbrier.
20-10-2011 à 17:36:23
Il y a aussi les artistes qui font intervenir dans leurs oeuvres, la figure du travail d'autres artistes.

LE PENSEUR DE RODIN DANS LE PARC DU DOCTEUR LINDE À LÜBECK
EDVARD MUNCH, vers 1907.

20-10-2011 à 17:39:05
Et aussi des anecdotes plus contemporaines.

Trois œuvres de Rodin qui se trouvaient dans le World Trade Center ont été sérieusement endommagées lors des attentats du 11 septembre 2001. Lors des fouilles qui ont eu lieu après les attentats, on a retrouvé en mauvais état le buste de Jean d'Aire (travail préparatoire aux Bourgeois de Calais) et Les Trois Ombres. En revanche, une reproduction du Penseur, ayant été retrouvée par un pompier de New York, a été perdue, probablement volée.
20-10-2011 à 17:51:05
Cela aussi est intéressant ! ! !


http://fr.wikipedia.org/wiki/Faux_(art)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Hain
20-10-2011 à 21:18:19
Entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, l'école de David fut une des plus influentes ; entre 1781 et 1821, de ses ateliers, sont sortis environ 400 élèves, peintres, sculpteurs, ou graveurs, représentant en majorité le néoclassicisme, mais aussi le style empire et le style troubadour.

Après le retentissement de l'exposition de son tableau Bélisaire demandant l'aumône en 1781 et sa réception à l'Académie de peinture, David reçut nombre de demandes de jeunes artistes désirant recevoir son enseignement. Les premiers furent entre autres Wicar, Drouais, Girodet. David, résidant au Louvre, aménagea un atelier spécialement pour l'enseignement, surnommé par ses élèves l'atelier des Horaces car le tableau le Serment des Horaces y était accroché. Tout le long de sa carrière et jusqu'à l'exil en Belgique, David forma des artistes tant français qu'étrangers, notamment belges, espagnols, ou américains. Les plus doués tel Ingres ou Isabey furent, à l'occasion, assistants du maître pour certaines réalisations. Fait particulier, David forma aussi des femmes artistes ; on dénombre une vingtaine d'élèves féminines qui reçurent des leçons du maître. En 1815, après son exil à Bruxelles, son atelier fut confié à son ancien élève Antoine Gros, qui poursuivit son enseignement à Paris tandis que David continuait à enseigner à Bruxelles.

L'école de David transmit le néoclassicisme selon le dogme davidien (ou davidisme), ce qui ne se fit pas sans quelques dissidences. La plus connue est celles de Maurice Quays, qui fonda avec quelques condisciples la "secte" des Barbus ou Primitifs, qui revendiquait une conception radicale du néoclassicisme ne prenant modèle que sur l'art grec. D'autres élèves comme Ingres, Gros et Girodet s'éloignèrent aussi du style de leur maître. Étienne-Jean Delécluze témoigna de ses années d'apprentissage dans l'atelier de David, dans son ouvrage Louis David, son école et son temps, et laisse un document de première importance pour comprendre la vie de ces artistes au début du XIXe siècle.


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29-10-2011 à 15:34:24
La première, qui va de sa naissance à son départ pour Florence en 1504, est sa période de formation, à Urbino d’abord, où il naît en 1483, puis à Pérouse, où il travaille dans l’atelier du peintre le plus célèbre de l'époque, Pietro Vannucci, plus connu sous le nom du Pérugin.

Son père, Giovanni Santi, qui est lui-même peintre et qui jouit à la cour du duc d’Urbino, Frédéric III de Montefeltro, d’une certaine considération, est son premier maître. Celui-ci meurt cependant en 1494, trois ans après son épouse. Raphaël, qui n'a que onze ans, se retrouve orphelin. Après avoir suivi l’enseignement de divers peintres, il quitte sa ville natale et part étudier à Pérouse en Ombrie auprès du Pérugin. Celui-ci en vient cependant à imiter son disciple, de même que celui-ci imite et apprend du maître. Les deux s’entendent très bien et Le Pérugin restera un grand ami de Raphaël. Dès 1500, à dix-sept ans, il commence à s’affirmer comme « magister ». Il n’est ainsi plus disciple d’un autre maître, mais maître lui-même. Cela lui confère le droit d'avoir un atelier, des aides et des élèves. Il peint le retable « le Couronnement du bienheureux Nicolas de Tolentino » pour l'église Sant'Agostino de Città di Castello, un tableau qu'il exécute avec l'aide d'Evangelista da Pian di Meleto, ancien assistant de son père.

Son premier chef-d'œuvre peut être daté de l'année 1504 — Le Mariage de la Vierge — un tableau qu'il réalise avant de quitter Pérouse, alors qu'il est encore dans l'atelier du Pérugin, en traitant le même sujet que son maître, pour comparer les mérites respectifs de l'un et de l'autre.

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29-10-2011 à 15:41:07

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Socrate naquit en 469 av. J.-C. (troisième année de la 77e olympiade), à la fin des guerres médiques, sans doute au mois de mai (6 du mois thargélion), près d’Athènes, dans le dème d’Alopèce, dème qui faisait partie de la tribu d’Antiochide. Son père, Sophronisque, était sculpteur ou tailleur de pierres, et sa mère Phénarète, sage-femme de qui il s'est sûrement, selon la tradition, inspiré dans sa méthode philosophique dite maïeutique. Socrate avait un demi-frère, Patroclès, fils du premier mari de sa mère. Sa jeunesse est mal connue. Il reçut sans doute une éducation classique, que le père était légalement tenu de donner à son fils : gymnastique, musique (chant, danse1, apprentissage de la lyre2) et grammaire, ce qui implique l’étude d’Homère, d’Hésiode et d’autres poètes. Diogène Laërce cite le début d’un péan et d’une fable attribués à Socrate :

« Apollon Délien et Artémis, enfants illustres.
Ésope dit une fois aux habitants de la ville de Corinthe
de ne pas juger la vertu à l’aune de la sagesse d’un verdict populaire3. »


Il eut de nombreux disciples, dont :

Apollodore et son frère Aïantodore,
Isocrate pendant une courte période ;
Aristippe de Cyrène,
Antisthène
Cébès,
Chéréphon, son ami d'enfance et assistant
Simmias
Phédon d'Élis,
Métrodore13
Xénophon,
Euclide de Mégare,
Alcibiade dès 431 av. J.-C.,
Charmide,
Critias,
Théétète d'Athènes
Criton et ses enfants Critobule, Hermogène, Epigène et Ctésippe,
Spinthare14,
Lysanias de Sphettos , père d'Eschine,
Coriscos de Scepsis, père de Nélée de Scepsis,
Platon dès 407 av. J.-C.

Il enseignait, ou plus exactement questionnait, gratuitement — contrairement aux sophistes, qui enseignaient la rhétorique moyennant une forte rétribution. Cette mission faisait de lui à ses yeux le seul citoyen véritable, c’est-à-dire le seul qui s’interroge sérieusement sur la vie politique. Il s’opposait en cela au caractère démagogique de la démocratie athénienne qu’il voulait secouer par son action. Sa manie du questionnement ne cessait du matin au soir, car il était « attaché aux Athéniens par la volonté des dieux pour les stimuler comme un taon stimulerait un cheval »15.
29-10-2011 à 15:44:29
« Du temps de ma jeunesse, je ressentais en effet la même chose que beaucoup dans cette situation : je m'imaginais qu'aussitôt devenu maître de moi-même, j'irais tout droit m'occuper des affaires communes de la cité. Et voilà comment le hasard fit que je trouvai les choses de la cité. Le régime d'alors était en effet l'objet de virulentes critiques de la part du plus grand nombre, et une révolution éclata. (…) Et moi, voyant donc cela, et les hommes qui s'occupaient de politique, plus j'examinais en profondeur les lois et les coutumes en même temps que j'avançais en âge, plus il me parut qu'il était difficile d'administrer droitement les affaires de la cité. Il n'était en effet pas possible de le faire sans amis et associés dignes de confiance, et il n'était pas aisé d'en trouver parmi ceux qu'on avait sous la main, car notre cité n'était plus administrée selon les coutumes et les habitudes de nos pères. » Platon


Platon devint le disciple de Socrate durant neuf ans, de -408 à -399, jusqu'à la condamnation de Socrate, qui avait résisté, entre autres, aux Trente Tyrans, refusant « d'obéir aux gens de l'entourage de Critias qui lui ordonnaient de leur amener Léon de Salamine, un riche démocrate, pour qu'il fût mis à mort ». À la suite de cette rencontre, Platon abandonna l'idée de concourir pour la tragédie grecque et brûla toutes ses œuvres. Il transmit l'enseignement de son maître tout en se l'appropriant et en le transformant peu à peu. Il commença ses dialogues durant le vivant de Socrate : Hippias mineur, Ion, etc. « Socrate, qui venait d'entendre Platon donner lecture du Lysis, s'écria : « Par Héraclès, que de faussetés dit sur moi ce jeune homme ! »


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29-10-2011 à 15:45:49
Diogène est le fils d'Icésios, banquier de Sinope3. À la suite d'une accusation de fabrication de fausse monnaie, son père aurait été jeté en prison et Diogène aurait été contraint de fuir à Athènes — selon d'autres récits, ils auraient fui tous les deux.

Il devient le plus célèbre disciple d'Antisthène, le fondateur de l'école cynique.
Selon Sénèque, confirmé par Juvénal (admiratif) et par Lucien de Samosate (moqueur), il vit vêtu d'un manteau grossier (le tribôn), allant pieds nus, dormant dans un pithos, c'est-à-dire une jarre de grande taille4, ne possédant rien d'autre et ne subsistant que grâce aux contributions de ses auditeurs ou mécènes. Conformément à l'enseignement de son maître, il désirait vivre et se présentait comme un chien (kunos, génitif de kuôn : « le chien », en grec), d'où son autre surnom : Diogène le Chien.
30-10-2011 à 23:36:05
Thierry De Duve
Transmettre, créer : deux termes qui, dans quelque ordre qu'on les mette, résument l'équation que toute école d'art est amenée à résoudre. Un défi que cette édition revue et fortement augmentée de Faire école (1992) – un ouvrage qui n'a rien perdu de son acuité et de son actualité – pense à partir de la longue expérience de son auteur dans l'enseignement artistique. Depuis la création de l'Erg (École de recherches graphiques) en 1972, à Bruxelles, qui est ici analysée pour la première fois, jusqu'aux expériences récentes menées à l'Institut Saint-Lucas de Gand, en passant par le projet de création de l'École des beaux-arts de la Ville de Paris, brutalement interrompu en 1993, Thierry de Duve n'a cessé de militer pour des réformes de fond dans la manière de former les artistes plasticiens.
Ce livre véritablement écrit analyse la transmission comme condition de la création non seulement sous l'angle de la pratique mais aussi sous celui de l'histoire. Ainsi trouvera-t-on dans ce volume l'esquisse
d'une généalogie des avant-gardes articulée sur les rapports entre les artistes et le prince (Allemagne) ou la puissance publique (France), d'où l'auteur dégage deux modèles de légitimation franchement
opposés – un contraste dont le pouvoir de provocation devrait de toute évidence faire débat.
Que transmettre et comment, à l'époque de l'art-en-général ? L'école d'art est-elle le lieu le plus judicieux pour cette construction de la mémoire ? Et est-ce seulement à elle de former des artistes ? Dans ces pages traversées par une véritable passion de la transmission se trame aussi le désir on ne peut plus ardent – et urgent – d'inventer une tradition.

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30-10-2011 à 23:46:04
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30-10-2011 à 23:59:06
Ils prirent le nom de Hubert Van Eyck et Jean Van Eyck, comme ils auraient pu prendre celui de Hubert ou de Jean de Bruges, dénomination sous laquelle le plus jeune des frères est souvent désigné.
La gloire de Jean a longtemps relégué dans l'ombre celle de son frère.
Une sœur, Marguerite, semble s'être également exercée dans la peinture. Il en a été probablement de même d'un troisième frère, nommé Lambert.

Où ces artistes, qui devaient imprimer un si vigoureux essor à leur art, firent-ils leurs études? Quels furent leurs débuts?




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Les Van Eyck comptèrent pour élèves ou pour tributaires tous les peintres flamands et allemands du XVe siècle, les Rogier Van der Weyden, les Bouts, les Memling, les Van der Goes, les Wolgemut, les Scliongauer, etc. Seules de ce côté-ci des Alpes, les écoles de Tours et de Cologne surent conserver une certaine indépendance. Leur influences'étendit jusqu'à l'Italie, où leurs tableaux se vendaient au poids de l'or et où Antonello de Messine propagea leur nouveau procédé de peinture.
31-10-2011 à 00:08:58
«New York Stories», composé de trois films, est la rencontre historique de trois grands réalisateurs américains contemporains.
Dans «Apprentissages» Martin Scorsese évoque les angoisses d'un peintre en face de son œuvre.


Titre original : Life Lessons
Réalisateur : Martin Scorsese
Scénario : Richard Price (participation non créditée de Steve Buscemi pour sa propre scène)
Montage : Thelma Schoonmaker
Directeur de la photographie : Néstor Almendros
Productrice : Barbara De Fina
Décors : Kristi Zea
Direction artistique : Wray Steven Graham
Durée : 45 minutes1
Synopsis : Alors qu'il se sépare de sa compagne et assistante Paulette, Lionel Dobie, un peintre célèbre prépare une exposition...

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New York Stories est un film qui comporte trois différents sketches. Outre celui qui nous intéresse, les deux autres ont été réalisé par Francis Coppola (Life without Zoe) et Woody Allen (Oedipus Wrecks). A vrai dire, et je promets que c'est sans aucun parti pris, Life Lessons, est de loin le plus intéressant. Scorsese avait toujours voulu adapté le roman de Dostoïevski "Le Joueur", et Life Lessons en est inspiré. Le thème de l'acte de la création artistique est ici très habillent montré. Lionel Dobie ne sait travailler que dans l'urgence. Il ne peut créer que lorsqu'il ne lui reste rien d'autre. C'est ce qu'il affirme à Paulette : On est artiste lorsque l'on DOIT l'être. En ce sens, le film est parfaitement à l'image de son auteur. Parfait écorché vif, Scorsese ne cesse de s remettre en question en tant qu'artiste. Et lorsque cela va mal, comme après les difficiles expériences de New York, New York et de The last temptation of Christ, il pense à tout arrêter avant de rebondir de plus belle comme si sa vie en dépendait. Dans Life Lessons, le réalisateur est donc présent partout : Sur la toile, sur la palette, dans le regard de l'artiste, mais aussi à travers le regard des autres.


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31-10-2011 à 02:03:37
Combien d'hommes illustres en tous genres n'ont eu d'autre maître qu'eux-mêmes, et n'en ont été que plus grands !, D'ALEMBERT, Éloge de Perrault.